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Les biocarburants sont-ils vraiment “bio” ?

Toyota E85 kit

Cela fait maintenant plusieurs années que l’on entend parler des biocarburants. Si certains comme l’écologiste Greenpeace préfèrent parler « d’agrocarburants », la finalité est la même : réduire l’utilisation de carburants fossiles, dans l’optique de réduire nos émissions de CO2. On en parlait dans notre article sur les idées reçues concernant l’E85, ce biocarburant est victime de la méconnaissance de la population à son égard. Dans cet article, nous évoquerons la production de biocarburants, en prenant en compte les aspects environnementaux et humains. Puis nous parlerons des biocarburants comme étant une solution de transition. Enfin, nous vous parlerons en détail des boitiers de conversion éthanol, qui vous permettent d’utiliser le bioéthanol et ainsi réduire votre budget essence et vos émissions de gaz à effet de serre.

La production de biocarburants

Une production moins nocive pour la planète ?

La France est l’un des pays européens où les biocarburants sont les plus développés. Nous sommes  le quatrième pays producteur mondial de biocarburants (5 % de la production mondiale) après les États Unis, le Brésil et l’Allemagne, avec plus de 2 millions de tonnes de biocarburants produits sur le territoire. Ils sont aujourd’hui la plupart du temps utilisés comme additifs ou compléments aux carburants fossiles, ce qui permet de réduire considérablement l’utilisation de ces carburants fossiles dont l’extraction et la combustion nuisent à la planète. Mais alors ces biocarburants, comment sont-ils produits ? Tout d’abord, il convient de rappeler que le préfixe « bio » dans biocarburants provient de leur production, car ils sont issus de la biomasse. La biomasse, c’est l’ensemble des matières premières d’origine végétale, animale ou issue de déchets. S’il existe deux grandes filières de production de biocarburants, nous ne parlerons ici que de la filière bioessence, qui comprend le bioéthanol et son dérivé, l’ETBE, un peu moins connu.

En France, ce sont la betterave et les céréales qui sont principalement utilisées pour la production de bioéthanol. Il est aussi important de préciser ici que les coproduits obtenus lors du processus de production de ce biocarburant sont destinés à l’alimentation animale. D’autre part, en France, les cultures utilisées pour la production de bioéthanol destiné à un usage carburant représentent environ 3% de la surface agricole française globale de céréales et de plantes sucrières. (Source : Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires)

Si leur utilisation reste combinée aux carburants fossiles plus polluants, elle permet toutefois de réduire leur impact grâce à leur production naturelle et respectueuse de l’environnement et des terres agricoles françaises.

Un transfert d’émissions de gaz à effet de serre ?

En revanche, les détracteurs du bioéthanol et des biocarburants en général, ne sauraient se contenter de cette victoire sur les carburants d’origine fossile, au nom d’un transfert de gaz à effet de serre. Mais qu’est-ce que c’est ? Selon Greenpeace, tout le gaz à effet de serre non émis lors de la combustion du biocarburant est émis lors de la déforestation et de la conversion des terres destinées à leur production. « Les agrocarburants de première génération sont en effet produits majoritairement grâce à des matières premières agricoles, comme l’huile de palme, le soja, le blé ou encore la betterave. Pour produire ces agrocarburants, il faut ainsi monopoliser davantage de terres agricoles… et donc détruire des écosystèmes naturels et déforester. En conséquence, les émissions de gaz à effet de serre dues au secteur des transports peuvent bien baisser : celles liées à la déforestation et à la conversion des terres augmentent ! Il n’y a donc pas réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais transfert, et parfois hausse, de ces émissions. » Si cet argument est parfaitement entendable, il convient toutefois de rappeler que, comme dit plus haut, seuls 3% de la surface agricole française globale de céréales et plantes sucrières sont utilisés pour la production de biocarburants. A titre de comparaison, ce sont près de 75% des terres arables dans le monde qui sont destinées de près ou de loin, à la production de viande.

Les biocarburants – une solution de transition ?

Les voitures électriques : une solution long-terme

Ces dernières années, nous avons beaucoup entendu parler du véhicule électrique comme étant la solution unique aux émissions de CO2 dont on compte bien se passer d’ici 2030. En effet n’ayant pas besoin de carburant pour rouler, elles sont donc plus propres et plus durables. On estime qu’une voiture électrique émet 100g de CO2 par kilomètre, quand une voiture thermique en émet 200 à 250g. C’est donc en moyenne deux fois moins, ce qui n’est pas négligeable. Il est aussi souvent exposé que les voitures à essence produisent près de trois fois plus d’émission du puits à la roue que les véhicules entièrement électriques. Bien sûr, ces derniers sont encore loin de la neutralité carbone attendu d’ici 2050, mais cela reste le moyen de transport le plus propre. Et comme toute innovation, le véhicule électrique souffre d’idées reçues comme la question du recyclage des moteurs, ou bien leur poids qui engendrerait une surconsommation et donc une augmentation des émissions…

D’autre part, ce qui bloque souvent l’achat d’un véhicule électrique, c’est son prix d’achat. On compte en moyenne entre 15 et 30 000 € pour un véhicule thermique, et entre 20 et 90 000 € pour un véhicule électrique. Une différence non négligeable donc.  Il est aussi important de rappeler que les véhicules électriques émergent tout juste sur le marché ; de ce fait les occasions sont rares, cela implique donc presque toujours l’achat d’un véhicule neuf. Il semblerait toutefois que la solution la plus écologique soit le véhicule hybride, à savoir mi électrique, mi thermique mais utilisant des biocarburants.

Les voitures à moteurs thermiques : une réalité bien ancrée

En effet, si la solution du véhicule hybride semble être le bon compromis entre l’électrique et le thermique, que ce soit du point de vue environnemental ou financier, les véhicules à moteurs thermiques semblent avoir de beaux jours devant eux. C’est François Lenglet sur RTL mi-mars qui a évoqué la possibilité de fin de la voiture électrique. S’il semble peu probable que les véhicules électriques connaissent déjà le point final de leur histoire, il est fort possible que ce soit la fin de la solution unique pour décarboner les voitures. Selon Nicolas Kurtsoglou du Syndicat National des Producteurs d’Alcool Agricole, « pour les véhicules de segment C, en France, avec le mix électrique français décarboné grâce au nucléaire, une hybride fonctionnant au Superéthanol-E85 est au même niveau d'émissions de Gaz à effet de serre que la voiture électrique équivalente (batterie de 60 kW). [Un résultat] déjà très bon pour véhicule thermique E85 d'après l'étude E4T2040 de l'ADEME. »

Si tous les véhicules hybrides ne sont pas forcément configurés pour pouvoir utiliser des biocarburants tels que l’E85, une solution existe : les boitiers éthanol.

Les biocarburants pour accompagner vers des solutions plus vertes

Boitier éthanol - comment ça marche ?

Le boitier éthanol, c’est le compromis pour les petits budgets qui veulent quand même agir en faveur d’une planète plus propre et plus respirable. Le boitier éthanol agit directement au niveau des injecteurs de carburant, et permet ainsi à n’importe quel véhicule thermique de rouler à l’E85. En effet, l’E85 ayant une composition chimique différente de l’essence classique, une utilisation régulière dans un véhicule pas forcément traités pour accueillir ce carburant pourrait nuire au moteur.

Chez eFlexFuel, nous proposons différents types de boitiers éthanol, en fonction de vos besoins. Notre boitier éthanol eFlexBlue est un produit homologué. En l’installant sur votre véhicule compatible (testez la compatibilité de votre véhicule ici), vous pourrez modifier votre carte grise et ainsi rouler à l’E85 avec un boitier et en toute légalité. Nos boitiers éthanol eFlexPlus et eFlexpro sont destinés à un usage Off Road, axé gain de puissance pour le premier et sports mécaniques et performance pour le second et ne sont pas homologués.

Dans tous les cas, en roulant avec un boitier éthanol eFlexFuel, vous payerez votre plein d’E85 deux fois moins cher qu’avec de l’essence classique, mais surtout vous réduirez considérablement votre empreinte carbone. On estime qu’en moyenne, en roulant à l’E85, vous rejetez 50% d’émissions de carbones en moins qu’avec de l’essence classique, et jusqu’à 90% de particules en moins ! Avant d’acheter votre boitier éthanol eFlexFuel, calculez vos économies et votre empreinte carbone juste ici !

8 avril 2024